chant d’une lune
au coin de la fenêtre
ouverte
mélodie perdue
à la recherche
de son parchemin
des mots doux
pour fuir
les bruits du monde
l’onde de plaisir
suspendu
danse
sur des carreaux de poussières
autant de traces
d’un passage
de brume et de brise
sur terre ferme
après tremblements
suis ton instinct de survie
pour avancer
dans les soirs d’automne
l’autre saison
qui enveloppe l’été
avec ses bras
l’éloigne des nuits de l’hiver
garde au chaud
ce qui peut l’être
dans ce crépuscule
du chant
signe est donné
de vivre encore un peu
avec les paillettes d’or
du ciel
où l’on trempe le pinceau
pour panser
les fissures
des mondes
désenchantés,
mbur ~ brocauteur 10/24
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