se livrer
à ciel ouvert
entre les lignes
au filtre vaporeux
de la bienséance
sans tabac véritable
ni fracas
se délivrer
à bas bruit
les signaux clignotent
l’épiderme crie grâce
à voler dans leurs plumes
mieux sans eux et avec soi
dans un dialogue de sourds
autant ne pas insister ~
les mains pleines de cambouis
il est temps
de tirer la chasse
sortir du rang
se poser dans la marge
comme une évidence
ailleurs
lâcher l’affaire
et passer du sombre
à la lueur
de l’injonction
à l’espérance
penser à l’éclaircie
même vacillante
celle de l’après tunnel
des promesses de poésie
à deux balles
au coin de la rue
au bout du square
baluchon sur l’épaule
des yeux grands ouverts
à ne manquer aucune lune
à croquer la vie
à pleines dents
tant qu’il en reste,
mbur ~ brocauteur 02/24
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