à l’heure trouble
aux incertitudes majeures
loin d’être vacciné
pour les affronter
la pensée du refuge
du heimat n’est pas loin
rentrer dans sa coquille
humer le pavé
près de notre dame
en robe grès rose
ingénue beauté
dont le sang a coulé
sur des siècles
pour dresser sa flèche
la souffrance partout
pour habiller la beauté
oui heimat me tente
m’invite à respirer
par définition l’humus
de la terre natale
c’est oublier le dédale
dans lequel on s’est perdus
le déni opposé au peuple
sans vergogne par le roi
porté à deux reprises
sur le trône élyséen
a fini par déverser
le fiel de la haine
j’ai mal à mon heimat
à lire les chiffres
qu’une gueule de bois
ne fait que tourmenter
le temps n’est plus au heimat
recroquevillé
enfermé sur soi
les heimat sont l’autre
femmes et hommes
derniers mohicans
décidés à marcher
pour de vrai
à refuser l’abject
faire front en société
unis face à la horde
de sinistres
empêcher les bas de plafond
nous cogner la tête
oui heimat devient le monde
dans ses arcs-en-ciel
générateurs de fraternité
retrouvée en place publique
République nous voilà,
mbur - brocauteur 06/24
Heimat, un rappel d'une certaine époque qu'on est pas prêt d'oublier !
Heimat
Vous l'aimâtes
Le drapeau rouge
Levé relevé
Main dans la main
Echec et mat
Le Temps des cerises
À chantonner
République nous voilà.
Serge